Historique

Les premiers colons fondateurs de Beaucanton sont venus de Charlevoix en 1935 et ceux de Val-Paradis, de Charlevoix et du Saguenay-Lac-St-Jean en 1936, dans le cadre du plan de colonisation Vautrin mis en place par le gouvernement provincial pour faire face à la Grande Dépression. À leur arrivée à Val-Paradis, ce territoire est occupé par des autochtones algonquiens qui y pratiquent la trappe et la chasse.

La plupart des cultivateurs ont vécu de la production laitière qu’ils ont tous abandonné par la suite, notamment en raison d’une décision gouvernementale de ne plus recueillir le lait au nord du 49e parallèle. L’élevage bovin a remplacé cette pratique. L’exploitation forestière et les moulins à scie ont également été au cœur de l’activité économique locale.

Le développement économique de Valcanton s’appuie encore aujourd’hui sur l’exploitation des ressources naturelles. Plusieurs entreprises sont liées à l’exploitation de la forêt mais le secteur minier contribue à l’emploi de la majorité des travailleurs.

Le 4 juillet 1971, lorsque le gouvernement du Québec crée la municipalité de Baie-James, les territoires dits non organisés au nord du 49e parallèle, les paroisses de Beaucanton et Val-Paradis, deviennent sous sa juridiction.

Afin d'assurer la meilleure représentation possible de la population dans la prise de décisions qui les concernent, la Municipalité a procédé, dès 1975, à la création des localités de Beaucanton, puis en 1976 à celle de Val-Paradis

En décembre 2001, avec l’approbation de leurs populations, les deux localités se regroupent sous le nom de localité de Valcanton. Un conseil local formé de 5 membres administre la localité et exerce les pouvoirs qui lui sont délégués par le conseil municipal de la Baie-James.

Suite à la signature de l'entente sur la gouvernance dans le territoire d'Eeyou Istchee Baie-James entre les Cris d'Eeyou Istchee et le gouvenement du Québec, depuis le 1er janvier 2014, c’est le Gouvernement régional d’Eeyou Istchee Baie-James qui remplace la Municipalité de Baie-James. La loi no 42 prévoit que le Gouvernement régional conserve substantiellement les pouvoirs actuels de la Municipalité de Baie- et qu’il peut en outre déclarer sa compétence à l’égard des domaines de compétence relevant d’une municipalité régionale de comté. 

Selon l'article 129 de cette entente, la Conférence régionale des élus de la Baie-James continuera d'exister, soit en tant qu'organisme indépendant, soit en tant que partie d'une nouvelle entité jamésienne.  C'est maintenant l'Administration régionale Baie-James (ARBJ), personne morale de droit public assujettie à la Loi sur le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire  qui est l'interlocuteur privilégié du gouvernement du Québec en matière de développement régional.  Elle a principalement pour mandat de favoriser la concertation des partenaires dans la région et de donner, le cas échéant, des avis au minstre sur le développement de la région.  L'ARBJ peut également conclure, avec les ministères ou organismes du gouvernement et autres partenaires, des ententes pour l'exercice de ses pouvoirs et de ses responsabilités. 

Le président ou la présidente de la localité de Valcanton siège au conseil du Gouvernement régional d'Eeyou Istchee Baie-James ainsi que sur celui de l'Administration régionale Baie-James.